Mise en scène / Christian Canot - Compagnie Paridami.
Résumé /
C’est l’histoire d’un jeune homme et d’une jeune femme qui pour payer leurs dettes et s’éviter la venue des huissiers, se décident à louer leur habitation dénommée « Le Crabe ». Ils n’ont nulle part où aller et ils vont devoir sans doute partager la niche avec le chien des futurs locataires en villégiature. Ceux-ci, vont occuper la maison, toute la maison. Ce sont des gens mécontents, insatisfaits, râleurs qui vont apporter désordre à en perdre le fil. C’est une comédie grinçante et cauchemardesque à la fois.
L' auteur /
Né en 1923, Roland
Dubillard
s'illustre comme acteur dans Grégoire et Amédée, suite de dialogues
entre deux compères, qui sont donnés quotidiennement à la radio. À
la scène Grégoire et Amédée deviendra Les Diablogues (1975). En
1961, est représenté au théâtre de Poche Naïves Hirondelles; en
1962, au théâtre de Lutèce, La Maison d'os. Le Jardin aux
betteraves, d'abord conçu pour la radio, est monté en 1969 par Roger
Blin; « ... Où boivent les vaches.», avec la complicité
Renaud-Barrault en 1972. Dubillard est également auteur de pièces
radiophoniques (Les Chiens de Conserve, 1978), d'adaptations de
pièces anglo-saxonnes, de nouvelles et de poèmes..
Dubillard est, des dramaturges des années soixante-dix, celui qui a poussé le plus loin - dans « ... Où boivent les vaches.» (dont le titre vient d'un des poèmes les plus mystérieux de Rimbaud : Comédie de la Soif) - le questionnement sur le statut de l'artiste et, ailleurs, sur l'efficacité magique du langage tel que le propose un théâtre du verbe et, plus généralement, tout théâtre où les choses n'existent que de ce qu'elles sont dites. Il est décédé le 14 décembre 2011.
Répété et interprété par les participants à l'atelier spectacle du jeudi soir.
Solene Barny
Rôle de la jeune femme,
Sylvie Barry
Rôle de Madame,
Olivier Coulon
Rôle du Monsieur,
Mathieu Gaillegue
Rôle du jeune homme.
".... "La maison est un corps d'images qui donnent
à l'homme des raisons ou des illusions de stabilité... distinguer
toutes ces images serait dire l'âme de la maison...
....La maison est imaginée comme un être vertical... elle
s'élève...Ia maison est imaginée comme un être concentré...la
verticalité est assurée par la polarité de la cave au grenier....
la cave est l'être obscur de la maison, l'être qui participe aux
puissances soutéraines... la situation de la maison dans le monde
...situation qui nous donne d'une manière concrète, une variation
de la situation souvent si métaphysiquement résumée de l'homme
dans le monde."
Gaston Bachelard - "La Poètique de l'espace"
Le texte est publié chez Gallimard - ISBN -2-07-077134-2
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Représentations prévues les 12, 19, 26 janvier et le 2 février à 21h00.
Au Théâtre Le Gouvernail
5 passage de Thionville
75019 Paris
Métro Ourcq ou Crimée